L’association de la presse judiciaire (APJ) dénonce une nouvelle atteinte à la protection des sources. Notre consœur de BFM-TV, Marie Peyraube, a fait l’objet d’un « suivi » par les services de police lors de la préparation de son documentaire sur Redoine Faïd. La direction de BFM-TV a adressé un courrier au directeur général de la police nationale et au procureur de la République de Paris afin de connaître la nature de ce « suivi ».

Un journaliste ne peut en aucun cas servir de « poisson-pilote » aux magistrats et aux policiers en charge d’une enquête judiciaire.

L’APJ condamne fermement ces méthodes intrusives et s’associera à toutes les voies de recours qui pourraient être engagées contre ce qui s’apparente à une violation de la loi sur la protection du secret des sources des journalistes.