L’Association confraternelle de la presse judiciaire (APJ) exprime sa stupéfaction devant le comportement de certains magistrats et avocats siégeant et intervenant ce matin devant la cour d’assises du Bas-Rhin.
Prononçant un huis-clos partiel, le président a accédé à la demande des avocats des parties civiles qui réclamaient la présence d’un seul journaliste, qu’ils avaient eux-mêmes choisi.
Au-delà de la représentation que se font ces auxiliaires de justice et ce magistrat de la liberté de la presse et de l’exercice de la démocratie dans nos salles d’audience, il convient de souligner la totale illégalité d’un tel procédé qui contrevient au principe de publicité de la justice contenu à l’article 6-1 de la convention européenne des droits de l’Homme, ainsi qu’aux articles 306 à 306-8 du code de procédure pénale français.
L’APJ exige que la situation de nos confrères rentre immédiatement dans l’ordre. Ce huis clos, s’il veut en être un, doit concerner tous les journalistes présents ou aucun d’entre eux.