L’Association de la Presse Judiciaire apporte son soutien aux journalistes qui ont publié à la télévision, à la radio, sur des sites d’information d’internet, dans la presse écrite et dans des livres, des éléments permettant d’apporter une meilleure compréhension des faits dans l’affaire des tueries de Toulouse et de Montauban. L’APJ rappelle que, quelle que soit l’émotion des familles des victimes que chacun peut comprendre, les enquêtes ouvertes par le parquet de Paris et par l’Inspection Générale de la Police Nationale après la diffusion par TF1 des extraits des conversations échangées entre Mohamed Merah et les négociateurs du RAID, doivent se faire dans le respect strict de la protection des sources des journalistes. Et cette protection doit être assurée tant pour le journaliste que pour sa source. Par ailleurs, l’APJ s’interroge sur les motivations qui ont poussé le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel à prononcer une “mise en garde” à l’encontre de TF1, le reportage de l’émission “7 à 8” incriminé ayant selon l’APJ respecté les règles déontologiques du journalisme.